Dans les bureaux de Big Happy comme dans toutes les agences de conseil en communication et marketing, on peut croiser des « créa » à l’âme d’artiste, mais parmi les 20 salariés de l’agence, on trouve également des profils plus inattendus tels que des datascientists ou des datanalysts. Car chez Big Happy, on est convaincu que la science des données est une clé essentielle pour aider les entreprises et les marques à « s’aligner à la réalité de leur marché, dans la durée », explique Emmanuel Quéritet, président de l’agence.
De la com’ visuelle à l’analyse de la data
Après avoir fondé son studio de communication visuelle (Art Mony) en 1994, il est rejoint en 2010 par Tania Piquionne. Leur agence prend un nouveau virage en 2017, avec l’arrivée de Victor Gajan qui prend en charge la publicité digitale. L’agence, devenue « Happy » en 2014, se dote alors de son propre trading desk : un outil destiné à optimiser les achats d’espaces publicitaires sur le web et à maximiser les opérations de marketing digital. « C’est à ce moment-là qu’on a constaté qu’il y avait énormément de données générées sur le web, riches en enseignements et pourtant inexploité…