La Vie économique : Vous étiez brocanteur à Eymet, vous êtes devenu une figure de l’émission de télévision Affaire conclue. Que s’est-il passé ?
Bernard Dumeige : Les producteurs d’Affaire conclue m’ont repéré en 2019 en visionnant une chronique sur la Chine diffusée à l’époque sur France 3. J’ai passé une audition sur Skype avec des directeurs de casting et j’ai atterri sur le plateau d’Affaire conclue aux côtés de six autres acheteurs.
LVE : Le changement n’a pas été trop abrupt ?
B. D. : J’ai été très impressionné de me retrouver au milieu des plus gros antiquaires de Paris. Il a fallu que je trouve ma place dans l’émission sans forcer le trait. La production a toujours insisté pour que nous restions fidèles à ce que nous sommes dans la vie de tous les jours.

Bernard Dumeige est sollicité par des clients de la France entière dans les heures qui suivent ses apparitions à la télévision. © Loïc Mazalrey
LVE : Est-ce si facile ?
B. D. : Je suis aidé par les règles du jeu de l’émission. A contrario de ce que l’on peut entendre de temps à autre, les acheteurs d’Affaire conclue utilisent leurs propres ressources financières pour acquérir les biens proposés aux enchères. Souvent, ils y sont de leur poche. À la télévision, les enchères montent très vite et les prix d’achat sont beaucoup plus élevés qu’ils ne le seraient dans la réali…