La pièce où Dominique Auriol a son bureau a quelques airs de musée. En effet, derrière lui trônent des machines à vapeur qui font penser à l’époque de la révolution industrielle. Et pour cause, quand on demande à l’actuel dirigeant d’Auriol SAS la date de création de sa société, celui-ci s’excuse de devoir rester évasif : « au milieu du XIXe siècle, Henri Austruy mettait au point les premiers métiers à scier. Son beau-frère, Fernand Busset, crée alors un atelier qui se spécialise rapidement dans l’installation et la maintenance des nombreuses usines de conserve où règne la machine à vapeur. Puis son gendre, Henri Auriol, mon grand-père, a pris la suite. » C’est lui qui s’oriente vers la fabrication de machines de sa marque. Une activité poursuivie par son fils, Pierre, le père de Dominique à qui il a cédé le contrôle de l’entreprise en 2016. « J’ai commencé à travailler en 1989, sans aucun diplôme, au plus bas de l’échelle. J’ai navigué dans tous les postes jusqu’à la direction », nous explique le dirigeant de 56 ans. Il nous précise aussitôt que son père, 97 ans, vient tous les jours en voiture à l’usine depuis Fourques-sur-Garonne, à 8 kilomètres de là.
…Auriol SAS : un développement raisonné
Située à Marmande, l’entreprise de chaudronnerie spécialisée dans l’agroalimentaire en est à la quatrième génération de dirigeants depuis sa création à la fin du XIXe siècle. Une longévité qui n’empêche pas son président, Dominique Auriol de nourrir des projets d’avenir. Rencontre.

Dominique Auriol, président d'Auriol SAS © Julien Mivielle - La Vie Economique