Avec une gamme de 198 teintes de peinture, en finition mat, velours et satin, Colibri met de la couleur dans les intérieurs. Des couleurs qui sont toutes un peu vertes : autrement dit, quasiment exemptes d’ingrédients pétrochimiques. « Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons pas réussi à fabriquer des peintures à 100 % biosourcées. On est à un niveau allant de 95 à 98 % en fonction des couleurs », explique Cédric Laurent, fondateur de l’entreprise. Conçue à base d’eau et de résine d’origine végétale biosourcée, la peinture Colibri, sans solvants, ni résines pétrochimiques a obtenu en 2023 la certification NF Environnement par l’AFNOR. Mieux : les peintures sont dépolluantes. Elles sont dotées de microcapteurs capables de capturer le formaldéhyde, cette substance chimique cancérogène, et de le transformer en H2O.
Objectif : 100 % biosourcé
Le dirigeant, qui vise 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires en 2024, espère vendre 300 000 litres de peinture cette année, en France et en Europe francophone. Des peintures commercialisées à 90 % via le marché digital, grâce à l’e-shop Colibri, mais également à des marketplaces comme celle de Leroy Merlin. Mais il veut aller plus loin dans sa promesse. « Pour avoir des peintures 100 % biosourcées, il nous faut encore régler deux problèmes : les conservateurs, qui contiennent tous des MIT et BIT pétrochimiques et sont des perturbateurs endocriniens, et le dioxyde de titane utilisé pour assurer l’opacité des peintures. Pour le moment, nous ne trouvons pas de fournisseur capable de nous proposer des solutions. »

©Adrien Nowak – La Vie Economique
Une thèse en cours
Qu’à cela ne tienne : Cédric…