Le squelette en béton des Halles est le dernier témoin du passé. Plus de deux siècles se sont écoulés depuis 1802 et l’implantation du Polygone d’Artillerie dans ce quartier au nord-ouest de Toulouse. À l’époque, il servait alors de champ de tir aux canons fabriqués et à l’entraînement pour l’école d’artillerie. La Cartoucherie était née.
Grandeur et décadence
Elle allait s’étendre jusqu’à 15 000 salariés lors de la Première guerre mondiale avant que le groupe GIAT Industries ne décide la fin de la fabrication de munitions à Toulouse au début des années 90. L’activité industrielle s’arrête définitivement en 2005 mais les deux grands bâtiments 121 et 128 sont conservés. Ils deviennent une friche industrielle comme la France en connaît tant.
Dès 2006, Toulouse entame la construction d’un écoquartier sur les ruines du site industriel qui occupait un terrain de plus de 80 hectares. Le projet débouche sur la création de 78 000m² de bureaux, de plus de 3 500 logements, l’arrivée de 6 000 étudiants, de parcs et jardins … Mais reste la question des bâtiments centraux : que faire des emblématiques 121 et 128 ? Un appel à manifestation d’intérêt est lancé en 2016. I…