Avec 568 millions d’euros d’investissements en 2024, contre 546 millions d’euros en 2023, les domaines skiables ont réinvesti 34 % de leur chiffre d’affaires hors taxes. Le magazine Montagne Leaders a publié le 24 février dernier, en partenariat avec Atout France et Domaines Skiables de France, son enquête annuelle sur les investissements menés par les stations de montagne. Dans les stations des Pyrénées, ce sont 37,8 millions d’euros qui ont été investis.
Amélioration des services
Parmi les 568 millions d’euros investis, il y a des programmes de remontées mécaniques importants, avec 22 appareils construits en 2024 contre 39 en 2016, mais aussi, 71 millions d’euros pour l’amélioration des services à la clientèle avec la construction de bâtiments. Les zones d’apprentissage font peau neuve avec 36 tapis neufs déployés quand les jeunes sont surreprésentés dans la clientèle de montagne : +4 points sur les 18-24 ans et +9 points sur les 25-34 ans, par rapport à la population française, d’après le Baromètre montagne multisaisons focus hiver présenté le 27 janvier dernier.
Des équipements de diversification
L’investissement dans des équipements de loisirs est en hausse, il affiche 24 % de plus que la moyenne à 5 ans et 56 % si l’on remonte à 10 ans. 109 millions d’euros ont été investis dans des équipements de loisirs sur ces dix dernières années contre 44 millions d’euros entre 2005 et 2014. Les remontées mécaniques sont pensées pour l’hiver et l’été où elles facilitent l’accès des domaines de montagnes aux piétons et vététistes.
Les stations ont la volonté d’investir différemment et de penser une offre touristique plus globale
« Nous restons sur un nombre d’appareils significatif, mais qui ont, dans beaucoup de cas, une double finalité entre l’hiver, qui permet de porter l’amortissement, et l’été, qui leur donne une dimension toutes saisons, explique Anne Marty, la présidente de Domaines Skiables de France. On voit une grande créativité dans les équipements proposés. Leur envergure et leur coût restent moins importants que les remontées mécaniques, ce qui démontre bien la volonté d’investir différemment de la part des stations et de penser une offre touristique plus globale. »