Fondé en 2002 par l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux dans le Vaucluse, le monastère Sainte-Marie de la Garde consacre une part importante de son travail manuel à la fabrication de sandales. En effet, les 17 moines qui y vivent aujourd’hui suivent la règle de saint Benoît, qui peut se résumer dans le célèbre adage : « ora et labora » (« prie et travaille »). Leur vie alterne donc entre prière (7 offices le jour et 1 la nuit à 3 h 30) et travail. En plus des tâches habituelles d’une grande maison (hôtellerie, cuisine, ménage, entretien des bâtiments…), les moines travaillent aussi de leurs mains pour assurer leur subsistance : ainsi, outre la fabrication de sandales, ils cultivent un verger de noyers (dont ils vendent les noix en coque, en cerneaux et en huile).
1 500 PAIRES DE SANDALES COMMERCIALISÉES PAR AN
Depuis 2003, alors qu’ils avaient démarré de manière très artisanale, les moines ont amélioré le processus de fabrication avec des machines plus nombreuses et plus perfectionnées, dont une presse à découper à l’emporte-pièce ou ce banc de finition offert par un artisan savatier par…