A peine passées les portes battantes qu’on y est … Sol à damier noir et blanc, banquettes vertes, néons rouges, jukebox et fresque arborant Marilyn Monroe ou Elvis Presley … c’est l’Amérique. Du Buddy Holly dans les oreilles, on voyage à travers tous les sens. « A gauche, vous êtes dans la partie où l’on rend hommage aux années 50, et à droite, les années 60. » Patrick Soula, le fondateur du Tommy’s Diner, n’est pas peu fier de l’ambiance qu’il a su créer. « Vous ne trouverez ça nulle part ailleurs, on a tout fait fabriquer spécialement. J’avais des idées précises en tête. Je voulais recréer l’ambiance du diner américain classique d’après-guerre. »
Pourtant, rien ne prédestinait l’ancien talonneur du Stade Toulousain, six fois champion de France et champion d’Europe en 1996, à devenir restaurateur. « Dans les années 90, le rugby n’était pas professionnel. Pour garder leurs joueurs, les clubs devaient leur trouver un job à côté. » Il s’engage alors chez EDF, mais au bout de deux ans, l’ennui le guette. « Je n’étais pas fait pour ça. Je voulais de la pression, de l’adrénaline. Ce que j’avais sur le terrain, je le voulais aussi dans mon métier. »
Tommy’s, en hommage à son fils
En 1993, il ouvre alors le Tommy’s Café, inspiré du prénom de son fils né trois ans pl…