Avec chaque mot choisi comme un uppercut, et une table que la joute verbale transforme en ring, le Souper de Jean-Claude Brisville est, à l’instar de nombreux classiques, incroyablement contemporain. Si ce face-à-face mythique entre Talleyrand, diplomate stratège, et Fouché, l’ancien ministre de Police, se déroule en 1815, l’actualité lui offre un écho que Bruno Spiesser, le directeur artistique ne renie pas. À l’affiche de la 4e édition des Nuits Impériales, le choix de cette œuvre est terriblement osé. Et il signe une évolution dans cet évènement culturel hors normes qui s’inscrit définitivement dans les rendez-vous incontournables de l’été : chez les Brumont, depuis 1982, de l’excellence d’un vignoble au caractère unique des œuvres présentées, on ose. En proposant un spectacle pour les cinq sens, le théâtre résonne autrement… C’est normal, dans la cour du Château Montus, l’écho est celui des moments précieux, comme un millésime à jamais au sommet.
Un classique plus épicé
Véritable…