Après une année 2024 marquée par les fortes précipitations, le millésime 2025 prévoit d’être « exceptionnel », selon Laurent Colombier, responsable commercial pour Vitivista en Dordogne, mais avec des récoltes relativement faibles.
« La météo a été contrastée : l’hiver doux, le printemps aussi, et humide, ce qui a contrasté avec juin et juillet qui étaient en déficit hydrique, et les vagues de chaleur de juillet et août. » Mais cette chaleur a été bénéfique pour éloigner la menace du mildiou, champignon qui se propage avec l’humidité. « Le manque d’eau a permis d’avoir des vignes saines, mais en conséquence, les récoltes ont été plus faibles. »
Des vendanges très précoces
En effet, les vendanges ont été particulièrement précoces cette année en raison de cet ensoleillement et des températures élevées. Les premiers avaient commencé le mardi 19 août. Soit deux à trois jours plus tôt que les précédents records. Les faibles récoltes font écho à celles de l’année dernière dont le rendement avait déjà été « historiquement bas », rappelle Laurent Colombier.
Si les conditions météorologiques ont impacté les quantités négativement, elles ont cependant eu un effet positif sur la qualité. « J’ai pu les déguster chez mes clients, et quelle que soit la couleur, ce sont tous de bons produits. » Laurent Colombier parle d’un « très grand millésime » pour les blancs liquoreux qui ont bénéficié « d’une bonne pourriture noble puisque les raisins ont été mûrs tôt dans la saison. » Quant aux rouges, le responsable commercial évoque « un bel équilibre, des vins très frais, un tanin soyeux, et de très belles concentrations ». Les vins blancs secs et moelleux, quant à eux, sont « très expressifs et intenses dans leurs aromatiques ».
L’appellation Bergerac Duras rassemble près de 600 professionnels, et Vitivista, entreprise originaire de Gironde, accompagne ses clients périgourdins avec des conseils agronomiques et de l’agrofourniture. Pour renforcer son implantation en Dordogne, l’entreprise cherche d’ailleurs des bureaux à Bergerac.
