À l’approche des fêtes, les ateliers d’Ossès tournent à plein régime. Une période sous tension pour Aldabia. Les commandes de chapons et autres volailles festives sont passées en mars alors tout peut basculer jusqu’aux fêtes. « On peut cramer les résultats d’une année en une semaine », lance le directeur Anthony Durruty. Heureusement côté conjoncture, les voyants sont au vert. Depuis sa reprise en 2018 par Anthony Durruty, 40 ans et Elena Etcheberry, 29 ans, l’entreprise progresse de 25 % chaque année. Son chiffre d’affaires est passé de 1,2 à 7 millions d’euros en sept ans et l’effectif de 8 à 30 salariés.
L’entreprise a trouvé sa place sur un marché pourtant très concurrentiel. « Les gens consomment plus de volaille et veulent de la qualité. C’est ce que nous avons cherché tout simplement à faire », explique l’entrepreneur. Sa force tient aussi à sa maîtrise de la chaine de production, de l’élevage à l’abattage, de la découpe au conditionnement et à la livraison assurée par ses propres livreurs.
Modèle artisanal, esprit d’innovation
Derrière…