« Je ne pourrai plus jamais revenir au plastique ! » Voilà un avis de client qui fait chaud au cœur de Grégoire et Marguerite Villedey, qui ont repris une fabrication 100 % naturelle : celle du peigne en corne ariégeois qui a connu son heure de gloire jusqu’aux années 1930, employant 1 500 ouvriers, avant de céder face aux assauts du tout plastique. Le couple a déménagé cette année à Saint-Martin-le-Pin, pour raisons familiales et y a installé l’atelier créé en 2011 dans les Pyrénées pour relancer cette activité oubliée. Sous la marque Thomas Liorac, le duo a d’abord commercialisé les modèles fabriqués par un artisan local puis ils ont voulu maîtriser l’ensemble, dans un souci d’autonomie. Les deux derniers fabricants français ne souhaitant pas prendre d’apprentis, le couple a lancé une étude technique et acquis des machines. Marguerite, qui fut bibliothécaire durant 15 ans, s’est autoform…
Le peigne : toujours sur les dents
L’activité de l’entreprise Thomas Liorac est une rareté : perdue dans la campagne du haut Périgord, elle fabrique des peignes en corne… de bovins africains.
