Le Club de la presse du Périgord a, comme chaque année pour le 8 mars, distingué trois Périgourdines en présence de la déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité femme-homme, Valérie De Pauw. Parmi elles, se trouve toujours une belle histoire d’entrepreneuriat. Cette année, aux côtés de Julia Paduch, praticienne en thérapie sportive à la Cami Sport & Cancer et d’Amélie Moulinet, référente en Bergeracois du collectif Nous toutes contre les violences faites aux femmes, la viticultrice Nathalie Dalbavie était à l’honneur. Son domaine de La Voie Blanche a été créé ex nihilo à Saint-Cyprien, loin des bases des principaux vignobles régionaux. Tout comme son mari, le compositeur Marc-André Dalbavie (disciple de Pierre Boulez et de l’Ircam, pensionnaire de la Villa Médicis, professeur de composition au Conservatoire national supérieur de musique de Paris), elle est d’abord musicienne, violoniste.
EN PÉRIGORD NOIR
Ils ont choisi de s’installer sur la terre d’origine du compositeur (Albavie est un nom de Saint-Léon-sur-Vézère) puis de planter des vignes autour de leur maison. Et leur nouvelle vie s’est mise au diapason de ce lieu-dit, Les Caves, qui les invitait sur ce chemin : ainsi est né il y a 16 ans à Saint-Cyprien le domaine de La Voie Blanche… au ton très personnel…