La Vie Economique : Pouvez-vous nous présenter TBS Education ?
Stéphanie Lavigne : L’école de commerce, qui s’appelle TBS Education aujourd’hui, a été fondée en 1903, il y a plus de 120 ans, par la CCI de Toulouse. L’objectif à l’époque était pour les dirigeants toulousains de former aux métiers de l’entreprise. Située initialement dans le quartier des Carmes à Toulouse, l’école est désormais implantée sur deux sites dans l’aire urbaine toulousaine : dans le quartier Compans-Caffarelli et à Quint-Fonsegrive. TBS Education est également présente à Paris, Barcelone et Casablanca. Au total, nous accueillons 6 000 étudiants sur nos quatre campus, dont 35 % sont des étudiants internationaux.
TBS Education est reconnue par trois labels d’excellence internationaux que sont AACSB, Equis et AMBA. Si vous prenez l’intégralité des business schools du monde, seuls 1 à 2 % d’entre elles disposent de la triple accréditation. Ces labels viennent garantir la qualité de nos formations.
LVE : Comment se place TBS Education par rapport aux autres écoles de commerce ?
S. L. : Il existe des dizaines de classements qui hiérarchisent les écoles. Ceux du Financial Times, parmi les plus réputés, classent notre master en management au 37e rang mondial – nous étions environ à la 70e place il y a 5 ans –, et notre global executive MBA à la 62e place : il gagne 12 places en un an. Sur les autres programmes grandes écoles, c’est-à-dire les masters bac +5, nous sommes toujours au minimum dans le top 10 français.
« Les travaux vont démarrer en 2025 pour une livraison échelonnée jusqu’à 2028 »
LVE : Vous portez depuis 2019 un projet d’agrandissement qui a subi plusieurs revers. Où en êtes-vous à ce sujet ?
S. L. : Pour comprendre le projet, il faut rappeler le contexte. L’école est située dans le quartier Compans-Caffarelli depuis le milieu des années 1980. À cette époque, on avoisinait les 1 500 étudiants. Aujourd’hui, nous en accueillons 6 000 dans des locaux qui n’ont pas changé. Il est donc nécessaire de s’agrandir et de se moderniser ; aussi pour être performant face à la concurrence internationale entre les écoles. Nous ne disposons par exemple pas d’infrastructures sportives ou d’espace de restauration qui correspondent au standing de l’école.
Le premier projet initié en 2018 visait à agrandir le site de Compans-Caffarelli, au centre-ville de Toulouse. Mais la crise sanitaire puis le contexte inflationniste ont contribué à faire doubler…