L’annonce a été faite ce jeudi 4 septembre, après une première rencontre entre l’équipe du film et Angelina Jolie. L’actrice est devenue productrice du film, et rejoint donc l’équipe du film dans son travail de promotion, qui ne fait que débuter alors que le marathon des avant-premières est en train de commencer (dont le jeudi 11 septembre prochain, à Ribérac, avec une partie de l’équipe du film).
Connue pour son engagement militant de défense des droits des femmes et des enfants, Angelina Jolie a eu une première présentation du long-métrage par l’un des investisseurs du film, Canex (un fonds pour le cinéma africain d’Afreximbank). « On lui a envoyé le film, et 48 heures après nous avons eu ses premiers retours dithyrambiques, et deux jours plus tard nous nous rencontrions par zoom. Ça s’est fait tout simplement », raconte Cynthia Pinet.
Trois Valois à Angoulême
En rejoignant l’équipe du film, l’actrice met son nom, sa notoriété et son engagement au service de Muganga, celui qui soigne. « Pour elle, c’est un honneur de le faire. Elle connaît et travaille avec Denis Mukwege, a été à Panzy, pour elle ça faisait sens, c’est important qu’on en parle, et qu’on brise le plafond de verre. »
Depuis, les téléphones n’arrêtent pas de sonner a confié la productrice périgourdine. Une victoire pour l’équipe du film qui n’a qu’un souhait : « qu’on décroche des accords de distribution à l’international et que le film soit le plus vu possible à travers le monde. »
En France déjà, le film a reçu un très bon accueil lors du festival du film francophone d’Angoulême, où il figurait parmi la compétition officielle, et où il a raflé trois Valois : celui du public, des étudiants et celui d’interprétation pour Isaach de Bankolé.
Des victoires inespérées pour la productrice Cynthia Pinet, à la tête de Petites poupées production. « Ça a été très difficile pendant dix ans, alors on ne s’attendait à rien, et quand, avec d’autres membres de l’équipe, nous sommes allés à la fin de la première projection, on a vu une standing ovation, jusqu’à la fin du générique, les gens pleuraient. On a senti qu’il se passait quelque chose.