Caturra, Bourbon, Geisha, Catimor… Brésil, Equateur, Ethiopie, Vietnam… C’est avec soin qu’Emilie et Etienne Gavanier sélectionnent les variétés et les origines des cafés qu’ils torréfient dans leur brulerie de l’Isle-Jourdain (32). Le couple de quarantenaires dirige depuis 2007 les Cafés Di-Costanzo créés dans les années 1970. Dans la tasse, leurs cafés présentent une couleur moins noire que les traditionnels cafés de marques italiennes. « Ce sont des cafés qui n’ont pas besoin d’être fortement torréfiés. On dit qu’ils ont une couleur robe de moine. Ils ont un goût moins fumé et cendré que les cafés classiques », explique Emilie Gavanier.
Positionnement premium de niche

Emilie et Etienne Gavanier © Lilian Cazabet
Car les Cafés Di-Costanzo ont choisi un positionnement premium de niche. « Nous sélectionnons uniquement des cafés de spécialité », autrement dit, des cafés qui ont obtenu une note supérieure à 80 / 100 sur la grille officielle internationale de notification des cafés, appelée SCA. « Il y a moins de 6 000 personnes certifiées dans le monde pour évaluer les cafés, quelques dizaines à peine en France. Emilie en fait partie », glisse fièrement Etienne Gavanier.
CHR, e-commerce, boutiques et GMS
Le positionnement fait mouche. « Lorsque nous avons repris l’entrepr…