Elle est unique en France. À la lumière du jour, pas de quoi effrayer grand monde. Quelques postes de travail, un téléphone, un tableau blanc… Cette salle d’une quarantaine de mètres carrés ressemble à n’importe quelle salle de crise au repos. « Mais quand on est en session, les participants reçoivent un stimulus toutes les deux minutes », sourit Thierry Roux, fondateur de Cap Cobra, la société qui a monté cette Panic Room au B612 de Montaudran en 2019.
Recréation la plus fidèle
On est ici dans le cœur de l’entraînement à la gestion de crise cyber. Alors que des attaques paralysent des entreprises chaque jour, certaines prennent les devants en décidant de se jauger en condition réelle. « On dispose d’une cinquantaine de scénarios différents, explique Thierry Roux. On essaie de recréer le plus fidèlement possible les conditions de l’entreprise, et de proposer un scénario qui colle à ce qu’elles pourraient vivre. »
L’épreuve dure environ deux heures avec trois étapes : le briefing où chacun des participants se voit attribuer un rôle, l’exercice en lui-même et une étape de débriefing. « Presque une cellule post-traumatique pour certains, note le dirigeant. On confisque les téléphones, ils ne p…