Euralis et Maïsadour considèrent actuellement le rapprochement des deux coopératives en vue de créer un nouvel acteur coopératif au service des agriculteurs et des territoires du Sud-Ouest, selon un communiqué diffusé ce 27 mars. Dans un contexte marqué par de profondes mutations, une concurrence intense, des crises à répétition et un enjeu crucial de valorisation du travail et des productions des agriculteurs, ces discussions visent à mieux soutenir et promouvoir les filières agricoles régionales.
« Une agriculture à forte valeur ajoutée »
En permettant de disposer dans le Sud-Ouest d’un pôle coopératif doté d’une taille nouvelle et de ressources combinées, le projet, s’il devait aboutir, aurait vocation à servir des objectifs essentiels selon les deux parties prenantes : « l’accompagnement au plus proche et le renforcement des services apportés à leurs agriculteurs adhérents dans le développement d’une agriculture à forte valeur ajoutée, durable et génératrice de rémunérations attractives pour les filières végétales et animales en y associant le développement des énergies renouvelables ; la promotion et la valorisation de filières ancrées dans leurs territoires à travers des productions répondant aux attentes des consommateurs et des clients ; la mise en commun des moyens humains, économiques et industriels pour renforcer leur performance collective et dégager de nouvelles capacités d’investissement dans leurs métiers ».
Un aboutissement possible en 2026
La réunion des deux groupes se ferait selon un principe d’égalité. Les conseils d’administration, notamment, auraient vocation à fusionner en garantissant une représentation équilibrée des deux coopératives actuelles, ainsi que de toutes les productions et de tous les territoires où les deux coopératives sont aujourd’hui présentes. La concrétisation de ce projet reste conditionnée à plusieurs étapes et notamment : instruction et autorisation par les autorités de concurrence, financement du projet, information et consultation des représentants des personnels et approbation finale par les assemblées générales des deux coopératives. Aucun processus d’intégration ni aucun changement d’organisation associé à ce projet n’interviendraient avant le terme de toutes ces étapes, au plus tôt en 2026.