Perrine Laffont est excitée à l’aube de ces Jeux Olympiques de Paris. La skieuse ariégeoise compte profiter à fond de l’été pour suivre ses copains occitans dans leur course à la médaille. « Il y en a tellement ! Mais je tiens à être présente à leurs côtés » sourit la championne de 25 ans, dont la carrière est actuellement en pause. L’Occitanie, si elle n’accueille aucune épreuve olympique, sera malgré tout bien représentée à Paris du 26 juillet au 11 août et du 28 août au 8 septembre pour les Jeux Paralympiques.
184 stages en Occitanie
Si aujourd’hui les qualifications ne sont pas toutes terminées, on estime qu’une centaine d’athlètes occitans verront les Jeux. Parmi eux, il existe de bonnes chances de médaille avec les toulousains Léon Marchand (natation), Sofiane Oumiha (boxe) ou encore Antoine Dupont (rugby à 7). « Nous allons donc pleinement contribuer à la réussite de ces JO » se réjouit Kamel Chibli, vice-président de la Région en charge des Sports.
Chaque année, la Région accompagne plus de 800 athlètes pour un budget de 500 000 euros. Au-delà de cette aide financière, l’Occitanie est une véritable terre d’entraînement pour de nombreux sportifs. Au total, 184 stages ont été programmés sur le territoire régional jusqu’au début des Jeux. Les CREPS (centre de ressources, d’expertise et de performance sportive) de Toulouse, Montpellier (34) et Font-Romeu (66) vont tourner à plein régime pour aider 1 500 sportifs venus de 47 pays du monde à réaliser leur rêve olympique. « En mettant à disposition ses infrastructures, l’Occitanie m’a donné les moyens de réussir » se rappelle Perrine Laffont qui a débuté au CREPS de Font-Romeu où elle portera la flamme olympique d’ici quelques mois.
Retombées touristiques
Pour la Région, cette excellence sportive est aussi vectrice de retombées touristiques importantes. Le Comité Régional du Tourisme et des Loisirs (CRTL) estime que 25 000 nuitées sont générées par l’accueil de ces délégations françaises et étrangères. « L’impact en termes d’image et de visibilité pour notre région est également prépondérant » se félicite Vincent Garel, le président du CRTL.