Il faut pénétrer dans la salle blanche d’Hemeria avec le plus grand soin. À l’intérieur, plusieurs nanosatellites de la constellation Kinéis sont en train d’être assemblés. Charlotte sur la tête, blouse, surchaussures et surtout mode avion pour les téléphones. « On veut éviter toute interférence avec les satellites », préviennent les équipes d’Hemeria qui se chargent des tests et de l’intégration des 25 appareils. Vingt-huit kilos de technologie miniaturisée à l’extrême, de sorte que le satellite ne mesure que 1,40 m de haut une fois ses panneaux solaires déployés.
Une première en France
C’est la première fois que la France construit une constellation de nanosatellites, qui a nécessité la collaboration de 200 personnes. Ce bijou de technologie est 100 % made in France. On pourrait même dire made in Toulouse grâce au travail des différents partenaires Kinéis, Hemeria mais aussi Thales Alenia Space et Comat Aerospace. « Une dizaine d’entreprises de la supply chain ont également contribué au succès de la mission », souligne Nicolas Multan, directeur général d’Hemeria. Le résultat est une fierté p…