Au Domaine du Cinquau, en ce lundi matin du mois d’août, on s’affaire encore pour effacer les dernières traces d’un week-end joyeusement festif, comme le furent tant d’autres cet été. En 2025, 25 mariages ont été ou seront célébrés ici, auxquels s’ajoutent de nombreux événements privés accueillis sur cette propriété viticole aux vins d’exception, reconnue comme un lieu de réception incontournable en Béarn.
Aurélie Cardet, sa nouvelle directrice, comprend aisément l’attrait exercé par le Domaine du Cinquau, avouant y pénétrer chaque matin avec le même émerveillement. Et, aussi, la même détermination : depuis six mois, suite au départ de son prédécesseur, elle s’attache à écrire la suite de l’histoire du Cinquau commencée en 1617.
« S’adosser au réceptif pour vendre du vin »
« Lorsque j’ai rencontré Pierre Saubot, le propriétaire du domaine, je lui ai confié ma vision et il s’est avéré que nous la partagions », sourit Aurélie Cardet. Cette dernière vise une croissance du chiffre d’affaires à court terme, alors que le « commerce du vin est très compliqué », s’appuyant sur une stratégie en deux volets. « Nous allons, d’une part, nous adosser au réceptif pour vendre du vin : nous allons mettre le poids du corps sur les démarches commerciales pour faire venir du monde ici, et les aiguiller vers nos cuvées. » Et pour attirer, l’Ossaloise veut donner un coup de frais au Domaine du Cinquau.

© Cyril Garrabos – La Vie Economique
Dans les pas de Pierre Saubot
Aurélie Cardet reconnaît avoir cette chance de ne pas partir d’une page blanche, grâce au visionnaire Pierre Saubot. En 1984, l’homme d’affaires alors dirigeant du…