À presque 60 ans, la retraite a bientôt sonné pour le Canadair. Le bombardier d’eau, dont la première version date de 1967, a vécu et il est devenu très difficile de prolonger sa durée de vie. « Cela fait dix ans que les Canadair ne sont plus fabriqués », explique Laurent Schmitt, président de Positive Aviation. Basée à Blagnac, la start-up ambitionne de créer son successeur. Non pas en partant de zéro, mais en convertissant des ATR 72-600.
Coûts réduits
Cette idée permet de réduire les coûts tout en accélérant les cadences de production. « On achète l’avion chez ATR ainsi que la donnée technique. Notre bureau d’études développe les modifications nécessaires », détaille Laurent Schmitt. En clair, l’avion commercial est entièrement vidé, son train d’atterrissage enlevé pour laisser place à deux flotteurs produits par l’entreprise Multiplast, basée à Vannes. « Ainsi, l’avion revient entre 30 et 35 millions d’euros en fonction de si l’ATR est neuf ou de seconde main. » Sur ce montant, les deux tiers représentent la conversion de l’appareil.
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