La Vie Économique : Comment en êtes-vous venue à devenir plumassière ?
Amandine Bonneau : J’ai fait un BTS de mode, et étudié sur les tendances et les couleurs. C’est ainsi que j’ai lancé ma marque de prêt-à-porter haut de gamme et sur mesure. Pour moi, la mode est un moyen d’expression de ma propre version de la féminité. Dans mes créations, j’ai cherché à faire ce qui me correspondait : des vêtements élégants, chics, intemporels, avec une touche de fun et d’audace. Et, en cherchant de la nouveauté dans mes créations, j’ai commencé à utiliser des plumes dans la lingerie. Et j’ai découvert ce matériau noble, qu’on recycle, et auquel j’ai voulu amener une touche contemporaine, l’amener dans le quotidien, qu’il ne soit pas seulement chapeauté.
LVE : Il y a une demande pour des produits issue de la plumasserie ?
A. B. : Pour vendre, j’essaie de présenter un éventail de produits diversifiés. Il y a les bijoux, qui sont des produits attractifs, qui se mettent facilement, avec des propositions à des prix accessibles, et il y a la partie artistique, avec la réalisation de tableaux, où les prix peuvent grimper à une dizaine de milliers d’euros. Les tableaux se…