Le 20 septembre dernier, un protocole d’accord (MoU) a été signé entre la Région Occitanie, DEME Concessions NV, Euroports et Teréga. Cette collaboration stratégique vise à établir au sein du port de Port-La Nouvelle, dans l’Aube, un hub essentiel pour l’hydrogène bas-carbone et la gestion du CO2 en Méditerranée. Ce protocole a pour but de développer des infrastructures portuaires et logistiques à Port-La Nouvelle dédiées aux futurs flux de molécules propres telles que l’hydrogène, mais également à ceux relatifs au CO2, et à d’autres carburants alternatifs ou produits dérivés bas-carbone. Les partenaires collaboreront à l’évaluation de la faisabilité et à la conception de ces infrastructures, en étroite coordination avec les parties prenantes locales. En collaboration avec des projets européens tels que les corridors hydrogène HySoW, ou ceux liés au CO2, ces initiatives permettront de connecter le port de Port-La Nouvelle aux grandes infrastructures de transport d’hydrogène et de CO2, renforçant ainsi son rôle dans la transition énergétique. « Le développement de ces infrastructures portuaires permettra de transformer le port de Port-La Nouvelle en une plateforme d’importation et d’exportation d’hydrogène, de CO2 et de produits dérivés bas carbone. À terme, la capacité d’importation d’hydrogène pourrait atteindre 2 millions de tonnes par an », précisent les parties prenantes.
Une extension opérationnelle en 2026
La SEMOP Port-La Nouvelle est le concessionnaire du port de Port-La Nouvelle dont la Région Occitanie est concédante. Si la Région est un partenaire public au sein de la SEMOP, Euroports et DEME Concessions en sont des partenaires industriels. Teréga, acteur historique du transport et stockage de gaz dans le sud-ouest de la France, s’investit ainsi aux côtés de ces acteurs à travers ce partenariat. À ce stade la SEMOP a d’ores et déjà réalisé d’importants travaux d’extension en eaux profondes, comprenant le dragage du port à 15,9 m permettant d’accueillir des navires transocéaniques et la création de plus de 150 hectares de surfaces foncières. Viennent s’ajouter à ces réalisations la construction de jetées spécialisées pour la manutention de vracs liquides. Cette extension sera opérationnelle en 2026.
