2021 n’aura pas été clémente avec les producteurs de tomates de Marmande. Entre le manque de soleil et les pluies qui se sont abattues sur le Lot-et-Garonne, la filière a souffert et voit sa production moins conséquente qu’espéré. En effet, la production de tomates de Marmande destinée à la transformation étant exclusivement de plein champ, elle a été fortement impactée par le mauvais temps notamment de cet été. Faibles températures et hygrométrie (taux d’humidité dans l’air) très élevée, deux facteurs qui n’ont pas permis aux producteurs d’atteindre les résultats escomptés pour la saison 2021, notamment en biologique.
Ainsi, 45 000 tonnes de tomates de Marmande conventionnelles ont été récoltées cette année, une baisse de 10 % comparé à 2020, et 3 000 tonnes de tomates de Marmande biologiques ont été récoltées contre 10 000 tonnes attendues. « L’ensemble de notre production de tomate d’industrie est de plein champ. De ce fait nous avons été fortement impactés par la mauvaise météo de cet été. La saison n’est pour nous pas encore terminée, nous attendons en effet avec impatience le soleil pour finir de récolter les tonnes qui sont toujours au champ », indique Stéphane Durand, directeur de la branche Fruits et Légumes de Terres du Sud.
45 000 tonnes de tomates ont été récoltées cette année, en baisse de 10 % par rapport à 2020
MISES EN AVANT EN MAGASIN
En revanche, la tomate de Marmande en frais, quant à elle, se porte bien. Cette saison a comblé les attentes de la filière avec 1 000 tonnes commercialisées à la fin octobre 2021. Une belle année, puisque ces volumes sont conformes à ceux récoltés avec en plus une valorisation en hausse (800 tonnes récoltés en 2020, soit une hausse de 25 % de la production). La marque Tomate de Marmande a aussi continué à se développer en 2021 grâce à des mises en avant en magasin pour la première année avec des installations spécialement dédiées pour la promotion du produit. « Avec 1 000 tonnes de tomates de Marmande fraîches commercialisées, 2021 a été une belle saison ! Je salue notamment l’engagement des producteurs qui est toujours au rendez-vous pour faire vivre la filière et la développer. Grâce à cela, nous pouvons déjà dire que les surfaces de production se maintiendront en 2022 », souligne Danièle Marcon, présidente de la section tomate de l’AIFLG.