La Vie Économique : Cette année, les Hautes-Pyrénées ont été particulièrement bien servies avec trois étapes. Comment expliquez-vous cela ?
Michel Pélieu : Le département des Hautes-Pyrénées fait partie des incontournables du Tour de France. Il n’y a pas de convention, pas de contrat particulier. Ce sont des relations d’homme à homme entre moi-même et Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France. C’est tout à fait simple, nous avons des relations constantes et amicales. Après Paris, les Hautes-Pyrénées sont le territoire le plus traversé par cet événement et cela est aussi dû à l’architecture du département, qui est composé d’une grande partie de montagnes, des coteaux, de plaines, et surtout des cols pyrénéens, qui font partie des enjeux sportifs.
LVE : Comment travaillez-vous avec Christian Prudhomme et ASO, la société organisatrice du Tour de France ?
M. P. : Je ne demande rien. Il m’arrive de faire des suggestions. Quand nous créons un nouveau col ou que nous départementalisons une route qui est un point d’altitude, nous faisons une suggestion. Ensuite, c’est à lui et à ses équipes de donner une suite ou pas. Mais, je ne suis jamais déçu. Cela fait partie d’une relation simple et amicale, qui a pour finalité de préserver l’intérêt global du côté sportif du Tour de France, et en même temps, des retombées économiques sont générées sur le territoire.
Pour cette année, nous avons investi 200 000 euros
LVE : Pouvez-vous nous en dire plus sur ces retombées pour le département ?
M. P. : Nous nous apercevons que dès que le Tour de France est annoncé, s’enchaînent aussitôt les réservations de séjours d’été au moment du passage du To…