On peine à imaginer un satellite d’une trentaine de kilos et qu’on pourrait tenir dans ses mains. Pourtant, les nanosatellites de U-Space correspondent à ce descriptif. Compacts et légers, ils sont conçus pour fonctionner en constellation. « Souvent entre 10 et 100 satellites », explique Fabien Apper, président et cofondateur de U-Space.
Pour l’instant, aucune constellation n’est sortie de « l’U-Zine » de l’entreprise, fraîchement inaugurée dans les locaux du B612 de Montaudran. Seuls deux satellites pilotes ont été fabriqués : Soap et Pandore. « Ce sont des précurseurs. Tous les projets de constellation débutent ainsi : on lance un prototype qu’on teste pour voir s’il génère de la donnée comme on le souhaite. Ensuite, on envisage la production série. » Les premiers retours de ces deux pionniers sont satisfaisants. C’est également le cas avec NESS, le projet développé avec le CNES qui détecte dans l’espace les émetteurs terrestres interférents. L’agence spatiale française a déjà commandé deux satellites de plus pour le programme NESS +. « Une étude est commandée pour une constellat…