En cette fin d’année 2025, Nathalie Barrère jette un regard empli de tristesse vers ses vergers de noisetiers plantés par son père en 1986 à Pujols. C’est en effet avec une immense douleur qu’elle doit arracher 10 des 40 hectares de noisetiers qui entourent l’exploitation familiale après une nouvelle saison marquée par la terrible punaise des noisettes et les intempéries. « 4 000 arbres vont disparaître et avec eux des paysages et toute une biodiversité », se désole Nathalie Barrère qui prévoit de planter des graines de chanvre ou de coriandre pour ses huiles essentielles végétales, produites et vendues par Perles de Gascogne.
Le choix de la noisette
Avant la production d’huiles, l’exploitation familiale (achetée par ses arrière-grands-parents) est passée de la polyculture et de la culture céréalière à la noisette sous l’impulsion de son père, Jean-Pierre Clavie. Ayant souhaité prendre un peu de distance avec l’agriculture, Nathalie Barrère est en poste chez la coopérative Unicoque quand son père découvre p…