Plus grand monde ne se risque à parier sur le long terme. Et même si l’image du surf a plus que jamais le vent en poupe, que les chiffres de l’industrie pour les années 2021-2022 ont montré une belle croissance, boostés par des envies redoublées de grand air, de nature et de liberté, Jean-Louis Rodrigues, en chef d’entreprise rompu aux aléas d’un monde économique pour le moins fluctuant, se veut prudent. « Optimiste oui, au vu de certaines données : quand je vois que le nombre de pratiquants, n’a jamais été aussi fort, que les cours dans les écoles de surf affichent complet, que l’image de notre discipline est utilisée partout avec une vraie valeur ajoutée en termes d’attractivité touristique, qu’il y a plus de projets de créations d’entreprises que de places disponibles dans la future pépinière de la zone Pédebert à Hossegor. Mais il y a aussi un monde instable, une guerre à nos portes, une inflation à un niveau élevé qui obligent au réalisme », estime celui qui vient d’être réélu pour un troisième mandat de deux ans, à la tête d’Eurosima, qui tenait son assemblée générale annuelle, le 26 mai dernier à Crealuz, pépinière d’entreprises à Saint-Jean-de-Luz.
Avec son statut d’association…