Couverture du journal du 01/10/2025 Le nouveau magazine

Aéroport de Bergerac : aller plus haut

L’aéroport de Bergerac accueille des vols internationaux depuis plus de 20 ans. Son développement a été rapide depuis l’ouverture de la toute première ligne commerciale en 1970 jusqu’à 13 lignes régulières aujourd’hui. Cette année, du 1er janvier au 31 août dernier, la fréquentation affiche une hausse de 7 % par rapport à 2022. Et le potentiel est encore grand pour aller plus haut…

Gwenvael Ronsin-Hardy, Ex-directeur de l'aéroport de Bergerac et Gauthier de Malet, Nouveau directeur de l'aéroport de Bergerac

Gwenvael Ronsin-Hardy, Ex-directeur de l'aéroport de Bergerac et Gauthier de Malet, Nouveau directeur de l'aéroport de Bergerac © Louis Piquemil - La Vie Economique

À la sortie de l ’aéroport de Bergerac, des publicités dans la langue de Shakespeare attirent l’œil. Ici l’anglais est roi. Et pour cause : l’infrastructure se dédie avant tout à l’accueil de touristes étrangers, et non à un trafic d’exportation. Une réussite pour l’année 2023 puisque du 1er janvier au 31 août, 163 000 voyageurs ont foulé le tarmac, soit une hausse de 7 % par rapport à 2022.

11 DESTINATIONS BRITANNIQUES

De bons résultats qui s’inscrivent dans la politique menée par l’aéroport, dirigé jusqu’au 24 septembre par Gwenvael Ronsin-Hardy : développer les lignes, actuellement 13 destinations régulières proposées (11 en Grande-Bretagne), ainsi que Porto et Rotterdam -, et augmenter le nombre de passagers. Pour cela, l’aéroport Bergerac Dordogne Périgord, de son nom commercial, regarde avant tout vers le Royaume-Uni, l’Irlande et l’Europe du Nord. Accompagné de son successeur, Gauthier de Malet, le directeur n’en dit pas plus sur les destinations dans le viseur de l’établissement. Habilité à accueillir des Boeing 737 et des Airbus A320, l’aéroport n’est en revanche pas destiné aux long-courriers, et ne le vise pas.

AUGMENTER L’AVIATION D’AFFAIRES

Ce qui tend à se développer, c’est l ’aviation d’affaires. Ces vols représentent entre 200 et 300 mouvements par an, contre 800 à 1 000 pour les vols commerciaux, mais sont « assez rémunérateurs », note Gwenvael Ronsin-Hardy. Une offre qui permettrait de développer l’activité sur l’année, pour l’infrastructure qui compte 40 salariés, aidés de saisonniers l’été. « Mais l’aéroport a une vocation touristique, et aujourd’hui, la demande est là l’été, nous sommes tributaires du climat », relève l’ancien directeur. En effet, entre la saison haute et basse, le ratio de vols est de 1 à 8 voire 1 à 9.

MISER SUR L’ACTIVITÉ COMMERCIALE

Pour compléter cette activité, Gwenvael Ronsin-Hardy et Gauthier de Malet misent sur le développement des activités non aériennes. Ainsi, des terrains et bâtiments sont proposés à la location, notamment pour l’hébergement d’avions. L’activité commerciale est également une source de revenus importante pour l’infrastructure où un restaurant et des boutiques se sont ouverts, et sont sous concédées à Relay-Lagardère. Un succès qui en appelle d’autres puisqu’un duty fr…