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Micropep à la conquête de l’ouest

Micropep, la start-up haut-garonnaise spécialiste des biosolutions pour l’agriculture, vient d’obtenir un agrément de l’agence américaine de protection de l’environnement. Une étape clé pour s’implanter sur le marché américain, avant de s’attaquer à l’Europe.

© Micropep

Concilier production agricole et lutte contre le réchauffement climatique en réduisant le recours aux intrants chimiques. Un défi de taille auquel a décidé de se frotter Micropep. Cette start-up haut-garonnaise développe des fongicides et herbicides issus de peptides naturellement présents dans les plantes. Son premier biofongicide (appelé MPD-01) – une variante d’un micropeptide découvert par la start-up dans des plants de tomates – vient de franchir une nouvelle étape sur la route de sa commercialisation sur le marché américain. L’EPA (Agence américaine de protection de l’environnement) a classé la solution parmi les principes actifs de type « biochimique ». Autrement dit, lorsque Micropep obtiendra l’autorisation de vendre son fongicide aux États-Unis, celui-ci sera considéré comme une solution biologique et non pas comme un intrant conventionnel chimique. « Cette décision confirme la non-toxicité et l’absence de rémanence dans l’environnement de notre solution », explique Thomas Laurent, dirigeant et cofondateur de Micropep. Une bonne nouvelle pour l’entreprise basée à Auzeville-Tolosane.

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