Pour célébrer le lancement de la première saison de commercialisation de la tomate Label Rouge, le chef, Daniel Gallacher du restaurant Racines à Bordeaux, avait mis les petits plats dans les grands. L’ambiance est conviviale et les sourires sur les visages des producteurs font plaisir à voir après un hiver marqué par la mobilisation agricole. La filière tomate se porte bien, après avoir vécu des heures difficiles : « aujourd’hui, ça va mais ça n’a pas toujours été comme ça et ça peut vite changer ! », nous explique Éric Cescatti, producteur pour la coopérative Rougeline à Marmande.
Défendre les produits français
C’est l’arrivée des productions espagnoles à bas coût dans les années 90 qui a profondément touché la filière fruits et légumes française. En Lot-et-Garonne, les paysans s’organisent et créent alors l’Association Interprofessionnelle des Fruits et Légumes (AIFLG : lire encadré). L’objectif est de défendre les produits français grâce à une montée en gamme et une meilleure valorisation du savoir-faire hexagonal. Une stratégie payante pour la fraise qui a été reproduite pour la fameuse tomate, star de l’été et du Sud-Ouest, avec Marmande pour capitale.
À Garor…