« On a soixante jours pour faire la totalité du chiffre d’affaires de l’année, tous les ans c’est une saison à risque », sourit Yann Rosales, directeur industriel de la branche Fruits et légumes de Terres du Sud. Avec un déficit en soleil et un surplus de pluie, les tomates sont tardives cette année, et la saison qui devait démarrer début août débute avec près de trois semaines de retard. Les 95 saisonniers attendus à Tomates d’Aquitaine pour traiter les 800 tonnes de tomates reçues quotidiennement ont donc dû attendre un peu avant de commencer leur ouvrage. Mais pas de quoi inquiéter Yann Rosales, qui a l’habitude de jongler avec les éléments.
20 camions par jour
Une fois les tomates mûres, une vingtaine de camions affluent chaque jour dans l’usine de Bergerac. Les fruits, cultivés en pleins champs, proviennent d’un périmètre de 80 km autour du site, en Dordogne, Gironde et Lot-et-Garonne, et se répartissent en deux variétés pour les deux produits confectionnés par Tomates d’Aquitaine. En effet, à Bergerac, seule la première transformation est effectuée. Les tomates deviennent cubes et concentré. Pour la production de cubes, les fruits sont « lavés, triés, pelés, coupés en dés, mélangés à de la pulpe et pasteurisés, ils so…