À l’officine de Ribérac, comme dans 57 autres en France, il est possible désormais de se faire dépister pour un grain de beauté suspect, grâce à l’intelligence artificielle. Le pharmacien, via un équipement et un logiciel fournis par la start-up SkinMed, peut faire un rapide examen, en moins de cinq minutes. Il se dote d’un dermoscope – que l’entreprise fait venir du leader mondial dans le domaine, un géant américain –, clipsé à un téléphone, lui-même connecté à l’application qui contient l’IA et développée par Anapix. Le professionnel va ensuite photographier la lésion suspecte du patient.
Un dépistage rapide
La photo, envoyée dans l’interface, est analysée par l’intelligence artificielle qui va déterminer un indice de malignité de la lésion, et les répartir en trois couleurs : vert, orange et rouge. Cette analyse faite par l’IA est couplée à l’analyse d’un expert, en l’occurrence un dermatologue référencé et partenaire de SkinMed. Il va rédiger un compte rendu, avec ses préconisations et son avis, avant qu’il soit renvoyé au pharmacien. Pour l’instant, moins d’une dizaine de professionnels collaborent avec la start-up, mais elle devrait très bientôt en salarier un. Le résultat…