C’est un moment essentiel de la vie en entreprise. Celui où l’on échange, où l’on crée du lien et où, parfois, émergent les meilleures idées : la pause-café ! Un rendez-vous qui ne doit toutefois pas être synonyme de mauvais café, ni de montagne de déchets. Telle est en tout cas la conviction de Thomas de Roquemaurel, à la tête de la Maison Roquemaurel, située place Rouaix, à quelques mètres à peine du palais consulaire de Toulouse. « Les gens sont plus exigeants qu’il y a quelques années sur la qualité du café. Et les attentes qu’ils ont pour leur consommation personnelle se déplacent vers l’entreprise », constate le dirigeant qui se lance sur le créneau du BtotB et présente sa nouvelle offre à l’occasion du salon Serviciz, qui se tiendra le 3 octobre au Meett (Aussonne). « Nous avons déjà été sollicités plusieurs fois par des entreprises, et nous avons donc décidé de répondre à la demande, explique le dirigeant. Nous proposons diverses formules, qui comprennent la location ou l’achat de la machine avec ou sans monétique, un SAV réactif, et différents types de cafés en grain pour éviter les capsules. »
Prendre le virage du BtoB
Parmi les plus anciennes brûleries de Toulouse – « elle a été créée en 1973 » – la Maison Roquemaurel, qui a eu plusieurs noms avant que Thomas de Roquemaurel ne la reprenne en 2018, propose uniquement des cafés de spécialité, issus de terroirs traçables et de haute qualité. L’entreprise, qui torréfie un peu plus de 20 tonnes de café chaque année réalise pour l’heure un chiffre d’affaires de 650 000 euros, dont 80 % issus des ventes de la boutique (café en grain, moulu, thés…) et 20 % grâce aux consommations sur place. « Notre objectif est de doubler notre chiffre d’affaires d’ici à 3 ans et de réaliser la moitié de celui-ci sur le segment BtoB », projette l’entrepreneur.
Déjà présente sur le segment de l’événementiel – la Maison Roquemaurel a notamment fourni le café pour le personnel du Rose Festival –, l’entreprise prévoit également de lancer début 2025 une offre pour la CHR. « Si nos projets aboutissent, il va nous falloir penser à investir dans un nouvel atelier de torréfaction en plus de la boutique. Il faudrait envisager un investissement compris entre 150 000 et 200 000 euros. »