La Vie Economique : D’un point de vue sportif, pas mal de changements ont eu lieu à l’intersaison avec l’arrivée d’un nouveau staff autour de votre manager Bernard Goutta. Vous souhaitiez tourner la page après 2 saisons compliquées ?
Jean-François Fonteneau : « Oui nous voulions régénérer le groupe, partir sur une nouvelle dynamique et apporter de nouvelles énergies après la période difficile que nous avons traversée. Nous travaillons main dans la main avec Bernard, avec lequel nous échangeons beaucoup, sur le groupe professionnel mais aussi sur les structures du club et notamment la formation qui est très importante au SUA (le club a encore fini sur le podium des meilleurs centres de formation en France l’an dernier). »
Nous voulions partir sur une nouvelle dynamique
Jean-François Fonteneau, président du SUA
©D.R.LVE : Globalement, on voit que le championnat de ProD2 devient de plus en plus serré et attractif. Qu’en pensez-vous ?
J-F.F. : « Je pense en effet qu’il y a de grandes similitudes avec le Top 14 où une dizaine d’équipes peuvent postuler pour la qualification en phase finale. Les budgets se sont resserrés avec des masses salariales très proches offrant une compétition attractive, ouverte, relevée avec des équipes aux niveaux très proches. »
LVE : Dans quelques jours, vous allez inaugurer le nouveau stade, notamment sa nouvelle tribune Ferrasse. Il s’agit d’un moment important dans la vie du club ?
J-F.F. : « Il n’y a pas eu de grands travaux au stade, hormis la construction de la tribune Lacroix en 2007 avec 2 000 places assises et non couvertes, depuis le chantier de la tribune Basquet en 1990. Là, il fallait agir pour être en accord avec les exigences de la Ligue Nationale de Rugby car le stade, propriété de la Ville d’Agen, n’était pas conforme. Cela nous a empêchés de le labelliser et nous a pénalisés économiquement depuis 5 ans avec des sommes importantes (150 000 € HT par an) séquestrées par la LNR en l’absence de labellisation. Cette somme reste de la trésorerie qui rentrait dans nos comptes mais nous allons récupérer près de 750 000 €, ce qui n’est bien sûr pas négligeable. »