La mairie de Bagnères-de-Bigorre et la Communauté des Communes de la Haute-Bigorre (CCHB) ont organisé le 25 octobre dernier « Les Rencontres de l’habitat ». Une préoccupation forte pour le maire de la cité thermale, Claude Cazabat. « Nous avons de l’emploi à Bagnères-de-Bigorre, mais, les personnes qui veulent venir rencontrent des difficultés pour se loger. Le parc actuel est inadapté », a expliqué l’élu lors de la présentation de l’événement. Les Rencontres de l’habitat ont pour objectif de mobiliser les acteurs du logement, de cibler les propriétaires investisseurs et les propriétaires de logements vacants.
Des logements inadaptés
La CCHB a évalué la qualité des logements proposés sur la collectivité avec les cabinets Urbanis et Place Coopérative Conseil. « Nous avons un problème de confort dans les logements actuels avec des vieilles fenêtres, des salles de bain inadaptées, une taille des logements qui ne correspond pas », partage Claude Cazabat. Avec les bureaux d’étude des zones et des locaux ont été identifiés, il s’agit souvent de successions en cours. La CCHB a envoyé 1 300 courriers aux propriétaires de logements vacants. « Les élus doivent travailler pour infirmer ou confirmer le statut de l’immeuble et voir s’il est mobilisable », continue le maire de Bagnères-de-Bigorre.
Conserver les logements saisonniers
La mairie ne souhaite pas pour autant convertir certains logements saisonniers en logements permanents : « Il faut garder des logements pour les curistes afin que les prix n’explosent pas », confirme le maire. Pour Timothée Blourdier, chef de projet petite ville de demain à la CCHB et à la ville de Bagnères-de-Bigorre, il faut surtout pallier un déséquilibre, « nous avons besoin à la fois des logements saisonniers et des logements longue durée. Sur le logement permanent la demande est insatisfaite, nous encourageons une montée en gamme ». La mairie de Bagnères-de-Bigorre a déjà identifié 4 à 5 immeubles à rénover. « Bagnères-de-Bigorre a connu sur les dernières années une population en baisse. Sur la zone Soulé, nous avons de l’emploi. Nous voulons aider les entreprises en traitant le problème de l’habitat », conclut Claude Cazabat.