Couverture du journal du 19/03/2025 Le nouveau magazine

Coopérative – La Périgourdine investit

La coopérative La Périgourdine a tenu son assemblée générale fin 2024 avec des résultats positifs : le chiffre d’affaires de 148 millions d’euros a progressé par rapport au dernier exercice et 6 millions d’euros vont être investis en 2025.

Périgourdine

Johann SARCY, directeur général de La Périgourdine © Loïc Mazalrey - La Vie Économique

Sur l’activité céréales et fruits, l’année 2023 a été record pour les céréales avec plus de 133 000 tonnes collectées mais cela s’est heurté à un marché « en manque de dynamisme », note Johann Sarcy, directeur général. Côté fruits (noix et châtaigne), la récolte est revenue à un équilibre en 2023 avec 600 tonnes ramassées. Les amandes et les noisettes ont quant à elles fait leur apparition au sein de la coopérative et sont en cours de développement. Côté semences, l’année 2024 a été difficile avec une pluviométrie de 60 % supérieure à la moyenne. « Il va falloir s’adapter de plus en plus ». Aidés des 20 techniciens, les 3 400 agriculteurs adhérents ont dû changer de variété pour 2024.

Des contrats spécialisés

La production animale, quant à elle, a vu l’année 2024 marquée par les maladies chez les ovins et bovins, mais une baisse de la pression sanitaire sur les volailles. Fait marquant : la coopérative s’est lancée dans l’établissement de contrats spécialisés veau sous la mère ou vache de boucherie pour ses adhérents. Deux contrats ont déjà été signés apportant « une meilleure rémunération aux éleveurs et des produits répondants aux attentes du marché ». L’autre activité importante de La Périgourdine est sa partie magasins. En 2024, le nombre de clients a progressé de 5 % et la coopérative a mis les bouchées doubles sur le développement de sa marque avec des produits faits de canard, d’oie, de noix et de céréales.

De nouveaux magasins

Côté projets, avec plusieurs millions d’euros investis, la coopérative a aussi pu augmenter le stockage de ses silos, avec une capacité supplémentaire de 6 000 tonnes. L’abattoir de volailles de Nontron, qui bénéficie chaque année d’un investissement « de 300 000 à 500 000 euros » a été « perfectionné dans son process ». Ainsi, La Périgourdine a terminé l’année avec un chiffre d’affaires de 148 millions d’euros. Pour 2025, 6 millions d’euros doivent être investis dans la continuité de projets de 2024 comme la presse de trituration, l’abattoir ou le silo (dans ses process cette fois). « Les plateformes logistiques de Bergerac, l’une pour le grand public, et l’autre réservée aux agriculteurs doivent aussi être rendues plus performantes. » Mais le grand projet pour 2025, c’est le « développement du réseau de magasins ». Trois devraient avoir des « rénovations majeures » et un autre devrait ouvrir dans l’année.