Kamel Chibli est prêt. « Mon japonais n’est pas parfait, mais je connais quelques mots : Konnichiwa, Arigato gozaimasu. » L’élu en charge des sports à la région Occitanie connaît les bases : bonjour et merci beaucoup. La région peut en effet se montrer reconnaissante du choix de leurs homologues nippons qui ont sélectionné Toulouse pour établir leur camp de base lors de la Coupe du monde de rugby. « Un choix fort, dans la continuité des liens étroits que nous avons tissés avec le Japon depuis sept ans », se félicite Kamel Chibli.
Le XV du Japon dans les chaussons du Stade Toulousain
L’arrivée du XV du Japon à Ernest-Wallon va bousculer le quotidien du Stade Toulousain, déjà amputé d’une quinzaine de joueurs pendant la compétition. « On leur donne les clés, sourit Didier Lacroix, le président du Stade Toulousain. Ils vont utiliser le camp d’entraînement et le terrain, mais aussi nos outils vidéo. » Des conditions parfaites pour ceux que l’on surnomme les « Brave Blossoms » (Fleurs Courageuses).
Les cinq matchs qu’accueille Toulouse se dérouleront à quelques kilomètres de là, au Stadium, devant 33 000 spectateurs (voir encadré). Une capacité réduite par rapport à d’autres grandes villes de France (42 000 places à Bordeaux, 60 000 à Lyon) et qui empêche la Ville rose d’accueillir les plus…