La Vie Économique : Débuter sa carrière dans le social pour aller vers l’économique, n’est-ce pas un parcours singulier ?
Mariette Lavigne : « Cela ne me semble pas incohérent d’aller vers le dialogue social et l’accompagnement des PME après m’être notamment occupée de politique jeunesse pendant huit ans pour un centre social, à Coulounieix-Chamiers. Le vocabulaire n’est pas le même dans les deux domaines, mais les méthodologies sont transposables, avec une qualité de suivi de projets, des mises en relation, le développement d’un portefeuille d’adhérents : c’est le cœur de mon savoir-faire, le profil lié à mon master d’animation territoriale. Il s’agit toujours de créer de l’activité. Entre les deux, comme un trait d’union, j’ai passé deux ans au CFA de la Chambre de métiers et de l’artisanat, à Boulazac, comme développeuse de l’apprentissage. »
LVE : Dans quel environnement évoluez-vous ?
M. L. : « En succédant à Alain Thibal-Maziat, parti codiriger le service départemental de santé au travail de la Dordogne, j’hérite d’un socle déjà solide, avec 350 adhérents, au sein d’un syndicat qui se porte bien au niveau national et se caractérise par un bon nombre de jeunes secrétaires généraux, notamment des femmes. Si le Medef pèse lourd pour le nombre d’emplois qu’il représente, la CPME c…