La Vie Économique : Quelle est la réalité des taxis en Dordogne ?
Sandra Segonzac : Il y a de grandes disparités entre les entreprises et les secteurs, car il y a deux activités principales : le taxi médical, plus difficile en zone urbaine car les distances sont plus faibles, et la rentabilité moindre ; et le taxi touristique, avec des zones très importantes comme Sarlat, Domme, La Roque-Gageac.
Paul Durin : En Dordogne, la particularité, ce sont les distances. On exerce dans le troisième plus grand département de France, il y a des besoins importants pour un bon maillage territorial, le besoin de transport est important.
LVE : Justement, de nombreux élèves ont été diplômés de la formation taxi en 2024…
S. S. : Il y a un vrai besoin de main-d’œuvre : les entreprises cherchent à recruter, elles ont besoin de personnes qui sont titulaires de la carte professionnelle dans le département.
P. D. : Il y a eu deux promotions, et 32 élèves diplômés. Et il y a un cycle aussi permanent avec la transmission d’activité. Et, il y a un engouement pour l’image du taxi, avec des signes extérieurs de réussite, qui sont basés sur des clichés.