Entre perte d’autonomie fiscale depuis cinq ans et contribution à la réduction d’une dette publique dont elle se dit marginalement responsable, la collectivité voit l’effondrement post-covid des recettes perçues au titre des droits de mutation (-53 M€ en deux ans sur l’immobilier) : elle va les déplafonner pour les porter à 5 % (+0,5) comme le projet de loi de finances le lui permet.
Dans ce contexte tendu — et sans oublier le dossier de Beynac —, le budget 2025 devrait s’établir à 695 M€ avec des recettes à + 1,2 % (hors reprise du résultat antérieur). 552 M€ (+1,5 %) pour le fonctionnement, 109 M€ (-21,6 %) pour l’investissement, diminution due à la baisse de l’excédent capitalisé (-18 M€) et à celle du recours à l’emprunt…
Des efforts et des valeurs à conjuguer
Le Département dessine ses orientations budgétaires "sans connaître la teneur exacte des mesures nationales qui les impacteront directement". Les élus se sont réunis lundi 17 février, avant le vote du budget primitif prévu du 24 au 27 mars.

© Shutterstock