Couverture du journal du 01/09/2025 Le nouveau magazine

Dreamtronic se réveille d’un mauvais rêve

Durement éprouvée par la crise sanitaire, Dreamtronic, le fabricant perigourdin de tables de jeu et d'écrans tactiles, retrouve depuis six mois un nouveau souffle avec un spectre d’activités élargi et visionnaire.

Dreamtronic

© Loïc Mazalrey

Dreamtronic revient de très loin. Victime collatérale de la crise sanitaire qui a contraint une majorité de ses clients à fermer leurs restaurants à deux reprises en 2020 et 2021, le fabricant périgourdin de tables de jeu et d’écrans tactiles a mis plusieurs mois avant de recouvrer un niveau d’activité suffisant pour envisager l’avenir avec optimisme.

2023 MEILLEURE QUE 2022

« L’entreprise va beaucoup mieux qu’elle n’a été », reconnaît Olivier Defaux, le dirigeant de la société dont le siège est implanté à Marsac, près de Périgueux, depuis dix ans. « Nous sommes enfin sortis du régime de l’activité partielle de longue durée dans laquelle nous avions basculé et l’année 2023 s’annonce encore meilleure que 2022. »

Le premier défi après la pandémie a été de remuscler notre effectif

Certes, l’entreprise doit encore composer avec le fantôme de la pandémie de Covid-19 qui a durablement ralenti le rythme des approvisionnements venus d’Asie. Mais ce n’est rien au regard des difficultés qu’elle a dû surmonter pour rester à flots. « Le premier défi après la pandémie a été de remuscler notre effectif. Après le départ de notre directeur commercial, qui aspirait à une autre vie, nous avons dû retrouver une locomotive pour relancer notre force de vente », indique Olivier Defaux. Même chose pour la quinzaine de jeunes développeurs dont le bureau est basé à Angoulême, en Charente, au plus près des écoles du pôle image qui forment à la création de jeux de vidéo. « Il a fallu faire rentrer du sang neuf, en dépit de la forte concurrence à laquelle se livrent les entreprises pour leur recrutement », concède cet ancien pharmaci…