Certains sont sur le terrain, d’autres dans les bureaux mais aucun des 20 salariés d’Enerloop n’est installateur, investisseur ou mainteneur. Ingénieurs et commerciaux forment la solide équipe d’un bureau d’études qui, en tout juste cinq ans, s’est hissé parmi les incontournables du secteur photovoltaïque. À sa tête, Rémi Clève, président fondateur dont le prévisionnel était le bon : « Notre croissance est effectivement celle que nous avions espérée mais la vivre, c’est quand même quelque chose ». Si son siège est à Tarbes, la start-up, partie de rien, a des implantations à Biarritz, Bordeaux mais aussi Toulon, Montpellier et Grenoble. Elle affiche un chiffre d’affaires de 1,3 million d’euros, une réputation qui va de pair avec les projets complexes qu’elle a menés, un savoir-faire qui se diffuse à travers toutes les facettes de l’ingénierie et une branche R&D dynamique. Privés, publics mais surtout B2B, Enerloop accompagne ceux qui souhaitent monter une centrale solaire. Parmi ses clients, on retrouve Carrefour, Leclerc, des bailleurs sociaux, des industriels, des collectivités mais aussi des fonds d’investissement spécialisés dans les énergies renouvelables.
Enerloop : les architectes du photovoltaïque
En cinq ans, la start-up de Tarbes est devenue un bureau d’études de référence. Figure du smart-grid, Enerloop est à la tête d’un projet pilote avec un bailleur social qui permet économies et rémunération pour le consommateur.

Rémi CLÈVE, président et fondateur d'Enerloop © Hermance Hitte - La Vie Economique