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Equestria, la féerie au galop

Du 16 au 21 juillet, le festival d’art équestre revient pour la 28e édition au Haras de Tarbes et toute la ville vibre au son des sabots.

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Chaque année, l'émotion et les prouesses sont au rendez-vous d'Equestria. ©Equestria

Chaque année, la nuit devient un territoire où le merveilleux prend les rênes, amenant le public dans des univers que les chevaux martèlent, défiant le réel et le quotidien. Puissants et délicats, drôles et émouvants, ils se jouent des sentiments qu’ils font naître à coups de sabots, de lumières et de poésie. Nul besoin d’être un cavalier pour apprécier le festival d’art équestre de Tarbes, il suffit d’avoir un cœur prêt à s’emballer et c’est ainsi qu’Equestria revient enchanter Tarbes pour sa 28e édition. Internationalement reconnu, référence au niveau Européen, le rendez-vous est fixé dans le magnifique écrin du Haras, lieu historique pour des instants mythiques. C’est pourtant toute la ville qui vit au rythme des chevaux, expositions et déambulations dans le centre-ville seront encore une fois de la fête. Sur le site, les animations sont constantes, démonstrations de voltige, de dressage, villages gourmands, visites guidées… Évènement phare de Tarbes et temps fort de sa saison touristique, Equestria a drainé l’an dernier 40 000 festivaliers. Organisé par l’Office du Tourisme, il peut compter sur le soutien des entreprises partenaires qui forment son club affaires.

Entre poésie et prouesses, un programme d’exception

De toute la France, les compagnies se pressent à Tarbes et délivrent en journée des spectacles équestres et artistiques avec en 2024 les acrobates Sarah et Sylvain Abella, les chiens, lamas et chevaux de la Compagnie Lamalice l’humour d’Adrien Bonaldo et ses ânes… La liste est vertigineuse. En fin de journée, quatre grands spectacles sont proposés, l’un est signé Sabrina Lepienne du Théâtre Caballicare et c’est au cœur des légendes ensorcelante qu’elle compte mener le public. Pooka du Collectif Azul Bangor va quant à lui revisiter les codes du cirque avec marionnettes, acrobaties, comédiens et musiciens dans un voyage pop électrique. À 20 heures, ce sont Pierre-Antoine Chastang, qui a performé au Cirque du Soleil, et Marie Barcelo qui vont délivrer une performance artistique à couper le souffle et enfin Anahata terminera la nuit, avec une légende amérindienne où torches et femme bison devraient tendre un miroir à l’homme moderne. Entre beauté pure et technique, le programme est à la hauteur de son succès.