Couverture du journal du 01/09/2025 Le nouveau magazine

Filière viticole – Le Bergeracois résiste

Président de l’interprofession des vins de Bergerac-Duras depuis juillet 2024, Jean-Marc Fontaine est membre du collège des négociants. Pour lui, en dépit de petites récoltes ces dernières années, le Bergeracois ne manque pas d'atouts car il répond aux nouvelles tendances de consommation : des prix abordables, des vins blancs séducteurs, etc.

bergeracois

© Loïc Mazalrey - La Vie Économique

La Vie Économique : L’année dernière, la récolte a été particulièrement marquée par le mildiou, qu’en est-il cette année ?

Jean-Marc Fontaine : Il y en a eu moins, donc on a cru que ça allait mieux, mais nous avons eu une succession d’avaries incroyable : le mildiou, le gel, la grêle, la pluie qui a causé maladie et pourriture… Alors on va récolter encore moins que l’année dernière. Ce qui est inquiétant, c’est que ces cinq dernières années ont été des petites récoltes, donc on craint de dire que ça ne soit pas conjoncturel, mais structurel. En 2018, la récolte pour l’interprofession était de 535 000 hectolitres, en 2023 de 350 000 hectolitres pour le Bergeracois, cette année, je pense qu’on sera aux alentours des 340 000 hectolitres…

LVE : Le Bergeracois tire-t-il son épingle du jeu par rapport à la crise que traversent les vins de Bordeaux ?

J.-M. F. : Depuis trois-quatre ans, il y a une accé…