29 mars 1997 : 3 000 personnes sont rassemblées au parc des expositions de la cité de la tomate pour voir 8 groupes défiler sur une scène unique. « Garorock » : un festival indépendant de musique rock est né. Un quart de siècle plus tard, Marmande s’apprête à accueillir 200 000 personnes pour l’un des 4 plus grands festivals de musique actuelle de l’Hexagone derrière les Vieilles Charrues, Solidays et le Hellfest. Au fil des ans, Garorock est entré dans une autre dimension, tant au niveau culturel que sur le plan économique.
Si les venues de David Guetta en 2012 et Muse en 2016 ont marqué les esprits, c’est bien le rachat du « Garo » par Olympia Production, filiale du géant Vivendi (groupe Bolloré), également propriétaire du label Universal, qui a fait basculer le 1er événement lot-et-garonnais au premier plan national. Si certains avaient pu craindre une dénaturation du Garorock, c’est bien l’assise financière du nouveau propriétaire qui lui a permis de survivre à 2 années d’annulation (et 1 million d’euros de perte) à cause de la pandémie et de repartir de plus belle en 2022 pour fêter les 25 ans du festival. Un constat récemment partagé par Ludovic Larbodie, créateur du Garorock, et toujours directeur artistique du festival.
15 MILLIONS D’EUROS DE BUDGET
En 2015, l’enveloppe financière du Garorock était de 3 millions d’euros, elle est de 15 millions cette année et aurait même pu dépasser les 20 millions si les Rolling Stones, un temps évoqués, étaient venus fouler la plaine de la Filhole pour leur tournée planétaire. La répartition de ce budget est assez simple…