Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, a dévoilé lors du 76e Festival du film de Cannes les lauréats de l’appel à projets « La Grande Fabrique de l’Image » (France 2030) lancé par le Centre National de la Cinématographie et de l’image animée (CNC) il y a un an. Le Périgord figure bien au générique des 68 dossiers retenus sur 175 présentés et ça, c’est vraiment un bon scénario pour l’image du département et son développement économique.
UNE AMBITION FRANÇAISE
Les enjeux sont réels au niveau national puisque la France veut se placer en tête des infrastructures d’accueil de tournage en Europe continentale. « Il ne s’agit pas seulement d’un enjeu économique et industriel mais de défendre le modèle d’indépendance, de diversité, de liberté de création et de souveraineté culturelle de la France », assure le ministère, qui a doté cette ambition de 350 millions d’euros.

Un réseau va se tisser de Lorient à Lyon en passant par Montpellier et Toulouse… Bien peu d’élus en ruralité : Sarlat est d’ailleurs absente sur la carte des localisations produite par le ministère.
S’ajoute la volonté d’ouvrir les formations dans les métiers du cinéma et de l ’audiovisuel, de réduire l’empreinte carbone de la filière et de développer les activités écoresponsables. Le projet porté par la Dordogne avait donc les bons arguments : un site aux dimensions XXL, aux portes de Sarlat ; l’image d’un territoire déjà voué aux tournages avec u…