Il y a 20 ans, éliminer le plastique issu de la pétrochimie était inconcevable et, aujourd’hui, difficile d’ignorer que c’est là que réside le problème environnemental : même avec le temps il ne s’élimine pas. Se tournant vers la cellulose de bois, le lin ou les fibres de chanvre, les chercheurs de l’Inrae sont actuellement en train de développer des alternatives innovantes issues du végétal… c’est dire si Vincent Pluquet était un précurseur. En 2003, cet ingénieur agricole brevetait une matière révolutionnaire, biosourcée, biodégradable et compostable, le Vegemat. Bien avant la prise de conscience générale, son mélange de biopolymères et de farines céréalières concurrençait les plastiques polluants. Il y a donc 20 ans, en véritable visionnaire, Vincent Pluquet ouvrait les portes d’un monde aux possibilités quasi infinies mais surtout celles de l’entreprise Vegeplast, dont il est le président. Installée à Bazet, en périphérie de Tarbes, elle n’a cessé de croître, misant sur le dégradable quand la politique française se concentrait sur le recyclable.
UNE MATIÈRE AUX PROPRIÉTÉS MODULABLES
Vegeplast a deux vocations bien distinctes, la conception et la fabrication de ses propres produits et ceux réalisés sur-mesure, à la demande des clients. Des projets diversifiés qui se rassemblent dans l’utilisation du Vegemat, sous toutes ses forme…