Le nom « Caso » leur était dédié. Caroline et Sophie. Dans l’ordre de naissance. Leur père, Robert Monné, cofondateur du promoteur Monné-Decroix, n’avait pourtant pas prévu que ses deux filles reprendraient cette foncière immobilière créée en 2002 un peu par hasard. « Elle lui a servi à acheter le domaine des Demoiselles à Frouzins, mais il n’y avait aucune autre activité, aucun salarié », relate Sophie, la cadette, 38 ans aujourd’hui. C’est elle qui suivra son père en premier chez Monné-Decroix dès 2006, avant que celui-ci ne vende la société au Crédit Agricole l’année suivante.
Quant à l’aînée (42 ans), inscrite au barreau de Toulouse, elle suit la transaction de près. « J’hésitais entre ma carrière d’avocate et l’immobilier, retrace Caroline Monné. Sur conseil d’un confrère, j’ai choisi l’immobilier car c’est du concret. » Voilà comment les sœurs Monné ont trouvé leur voie en reprenant Caso. « On n’avait pas prévu de travailler ensemble », indique Caroline, entrée en 2010, deux ans après sa sœur qui gère aujourd’hui la branche parisienne. « Ce n’était pas intentionnel, mais ce n’est pas un choix subi », souligne Sophie, complice.
Toulouse, Paris et bientôt Bordeaux ?
Le visage de la foncière a en tout cas fortement changé…